- EAN13
- 9782072721533
- ISBN
- 978-2-07-272153-3
- Éditeur
- Folio
- Date de publication
- 20/04/2017
- Collection
- Folio essais (1)
- Nombre de pages
- 352
- Dimensions
- 18 x 17,8 x 1,4 cm
- Poids
- 188 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
La place du spectateur
Esthétique et origines de la peinture moderne
De Michael Fried
Traduit par Claire Brunet
Folio
Folio essais
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Voici un ouvrage dont le titre à soi seul est devenu une expression commune. Il est vrai que Michael Fried a posé en des termes tout à fait nouveaux la question : de quand date la peinture moderne ? De David, de Manet, de Cézanne, dira-t-on ; les candidats à l'acte fondateur ne manquent pas. Fried pose autrement le problème. Moins qu'aux grandes individualités, c'est à ce qu'elles eurent en commun que l'auteur s'intéresse : le courant nouveau de figuration qui très vite devint la tradition moderne et auquel ces peintres participèrent ou s'opposèrent. Cette tradition naît au XVIIIᵉ siècle avec la critique d'art - notamment Diderot - et celle-ci formule une interrogation : quelle place le tableau doit-il réserver au spectateur ? De Greuze à David, la peinture refuse la théâtralité. Michael Fried
montre les deux moyens que Diderot expose pour combattre la fausseté de la représentation et la théâtralité de la figuration : une conception dramatique de la peinture, qui recourt à tous les procédés possibles pour fermer le tableau à la présence du spectateur, et une conception pastorale qui, à l'inverse, absorbe quasi littéralement le spectateur dans le tableau en l'y faisant pénétrer. Ces deux conceptions se conjuguent pour nier la présence du spectateur devant le tableau et mettre cette négation au principe de la représentation.
Michael Fried est directeur du Humanities Center à la Johns Hopkins University de Baltimore.
montre les deux moyens que Diderot expose pour combattre la fausseté de la représentation et la théâtralité de la figuration : une conception dramatique de la peinture, qui recourt à tous les procédés possibles pour fermer le tableau à la présence du spectateur, et une conception pastorale qui, à l'inverse, absorbe quasi littéralement le spectateur dans le tableau en l'y faisant pénétrer. Ces deux conceptions se conjuguent pour nier la présence du spectateur devant le tableau et mettre cette négation au principe de la représentation.
Michael Fried est directeur du Humanities Center à la Johns Hopkins University de Baltimore.
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