Conseils de lecture

Conseillé par (Librairie La Galerne)
28 juin 2017

Un thriller haletant

Noa se réveille sur une table d'opération, une cicatrice lui barrant la poitrine. Que lui a-t-on fait ? Pour le découvrir, elle doit absolument rester en vie et échapper à ses poursuivants. Et pour survivre, une seule solution : fuir sans jamais s'arrêter. Un thriller haletant, angoissant qui nous plonge au cœur d’une intrigue machiavélique.


T1 - White Chapel

1

Milan

Conseillé par (Librairie La Galerne)
28 juin 2017

Addictif !

Londres 1888. Audrey-Rose Wadsworth se passionne pour la médecine légale contre l’avis de son père et les attentes de la haute société. Elle dissèque les corps dans le laboratoire de son oncle et va être accaparée par une série de meurtres de Jack l’Eventreur. Une écriture de qualité pour un roman addictif qui met en exergue la condition des femmes au XIXe siècle.


16,50
Conseillé par (Librairie L'Armitière)
27 juin 2017

A partir de 14 ans

Nous rencontrons Ingrid en pleine nature, complètement affolée par la centaine de moustiques qui lui tournent autour, un peu déconcertée par ses compagnons d'aventure et terrorisée à l'idée d"avoir une seule culotte pour tout son séjour !
Si on ajoute à tout ça que c'est sa mère qui l'a obligée à s'inscrire car sinon adieu son inscription dans une école de musique prestigieuse, on se rend compte que son niveau de galère est particulièrement élevé.
Un roman où l'on passe du passé au présent comme du rire aux larmes mais surtout, oui surtout on n'aimerait pas être à sa place (sauf évidemment ceux qui rêvent de faire koh lanta !)!


25,00
Conseillé par (Librairie Obliques)
27 juin 2017

Après la fin du monde

Deux frères, leur père, au bord d’un lac duquel surgissent de temps à autre des cadavres d’un autre temps. Cette terre des fils, elle est ravagée, presque stérile, et ils sont peu nombreux ceux qui la foulent encore après un cataclysme qui les a tous renvoyés à l’âge du fer. Hé oui, c’est encore une histoire de fin du monde, mais celle-ci n’aura que peu d’importance dans le récit, ou bien subtile, pour que la renaissance de ces terres désolées accompagne l’initiation d’enfants eux aussi réduits à plus grand chose. Sans écriture, sans autre enseignement que la survie, leur langage s’est décrépi, est devenu rachitique, tandis que leur fascination pour les mystérieux gribouillis que leur père couche sur le papier les inquiètent et les intriguent. Il ne leur apprendra jamais à lire.

Face à cette énième variation sur le thème rebattu des sociétés post-apocalyptiques, on pourrait être tenté de faire l’impasse, mais il suffira d’ouvrir ce livre pour être frappé par ce noir et blanc haché, un trait brut et précis à la fois qui lance le récit dans une autre dimension. La forme épouse le fond et là où les émotions sont primales, l’image devient brutale, comme inachevée et pourtant si claire, l’exact reflet en somme du monde qui nous est présenté.

Après trois ouvrages autobiographiques, l’auteur italien de Ma vie mal dessinée s’attaque pour la première fois à la fiction avec un conte initiatique quasiment muet, impressionnant de maîtrise et d’une beauté élémentaire. La pluie, le brouillard, la terre, les crânes rasés, les eaux contaminées et les cieux nocturnes émergent de cette pointe fine, de ce dessin comme volé à un bord de table, un coin de nappe de fin de soirée qui dit pourtant tout de l’espoir et du désespoir de ces êtres en construction. La terre des fils est cette déclaration d’amour à la vie, à l’intelligence, à l’humanité, quand tout pourrait sembler perdu. Une merveille graphique.


La Martinière Jeunesse

12,90
Conseillé par (Librairie L'Armitière)
26 juin 2017

Une amitié au poil !

Il est apparu comme ça, le poilu, nul ne sait comment ni pourquoi. Et il n'a que deux mots à son actif : "Piou" et "Maman". Le poilu, c'est ce petit être blanc plein de poils qui a surgi devant la maison d'Otto, l'écureuil. Sauf que petit, il ne le restera pas très longtemps. Otto l'accueille chez lui et partage son hamac mais le poilu se met à grandir de façon bien inquiétante ! Otto se met en quête de sa maman mais personne ne sait. Bizarre...
Les amitiés les plus fortes naissent parfois d'un malentendu et on sent que ces deux-là vont faire un bon bout de chemin ensemble.
Le dessin et le texte de Marianne Dubuc sont d'une justesse sans pareil, un bonheur pour les yeux et un ravissement pour les oreilles ! Dès 4 ans.