Conseils de lecture
Définitivement, j’adore les romans d'Alain Mabanckou !!
Alain Mabanckou revient sur les trois jours qui ont suivi l’assassinat du président Marien Ngouabi en 1977 ; trois jours qui ont marqué son adolescence à Pointe-Noire.
Raconté à travers le regard naïf d’un enfant, "Les cigognes sont immortelles" nous permet de mieux comprendre l’Histoire du Congo-Brazza, sa complexité.
Définitivement, j’adore les romans d'Alain Mabanckou !!
Camille Bordas nous fait découvrir Isidore, 12 ans et sa famille de surdouée.
(2 frères, 3 sœurs et presque autant de thésards...)
Des dialogues incisifs, des questionnements existentiels drôles et justes :
UN RÉGAL !
Nostalgies
Ce premier roman court évoque avec grâce et sensibilité les rapports d'amitié de jeunesse supposés indestructibles et presque éternels. Au crépuscule de la quarantaine, les tourments de l'existence face à une mélancolie et une nostalgie prégnantes incitent à une remise en question générale et existentielle, à renouer précisément un lien ou une relation avec ces mêmes amis d'adolescence. Que reste-t-il de cette amitié? Que sont les échecs, les frustrations et les succès ? Que sont devenus les rêves, les secrets, les étourdissements de la désinvolture et de la liberté propre à la jeunesse ?
Audacieux
Ce roman est un exercice de style brillant et substantiel, la relation d'un fait divers et du kidnapping d'un héritier Peugeot le 12 avril 1960 entrepris après la lecture du roman de la célèbre collection de la Série Noire, "Rapt" de Lionel White. Troublantes relations de la fiction au réel et inversement, la frontière entre les deux est complètement indistincte. Où réside la vérité ? Quelle est la part de mythomanie dans les personnages, réels et fictifs ? L'entreprise d'écriture est audacieuse et inventive, véritable jeu littéraire , une plongée au cœur de l'imagination.
Dominations
Ce roman décortique les relations humaines et les différences sociales dans une narration volontairement clinique et froide. Issue d'un milieu modeste, l'héroïne désespère de trouver une place sereine au sein de la société, dans un contexte favorisant les plus aisés et les plus nantis. La colère gronde et sourd tandis que se déploie un désir de violence face aux humiliations répétées. L'orgueil et la fierté agissent chacun de son côté face au mépris social, à la cécité ambiante. Il lui faut intellectualiser la situation vécue comme une désintégration à l'instar de certains textes d'Annie Ernaux.