Conseils de lecture

21,50
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

Mille ans nous sépare de Vigdis, la belle normande convertie au judaïsme par amour pour David, fils du grand rabbin de Narbonne, avec lequel elle fuit, laissant derrière elle sa famille, son statut et sa religion et trouve refuge à Monieux, petit village perché du Vaucluse. Mais ces mille ans ne sont rien sous la plume de Stefan Hertmans, habitant de ce village, qui en découvrant l'histoire de cette petite cité, reconstitue minutieusement le destin de la juive aux yeux bleus à partir d'archives et de documents authentiques. Il atomise la "distance" qui nous sépare de cette héroïne magnifique jusqu'à la rendre tangible, il nous fait miraculeusement toucher du doigt cette époque chaotique qui, finalement, en y réfléchissant bien, n'est pas si éloignée de la nôtre. Superbe.


9,40
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

Mille ans nous sépare de Vigdis, la belle normande convertie au judaïsme par amour pour David, fils du grand rabbin de Narbonne, avec lequel elle fuit, laissant derrière elle sa famille, son statut et sa religion et trouve refuge à Monieux, petit village perché du Vaucluse. Mais ces mille ans ne sont rien sous la plume de Stefan Hertmans, habitant de ce village, qui en découvrant l'histoire de cette petite cité, reconstitue minutieusement le destin de la juive aux yeux bleus à partir d'archives et de documents authentiques. Il atomise la "distance" qui nous sépare de cette héroïne magnifique jusqu'à la rendre tangible, il nous fait miraculeusement toucher du doigt cette époque chaotique qui, finalement, en y réfléchissant bien, n'est pas si éloignée de la nôtre. Superbe.


Éditions de L'Olivier

22,50
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

Londres. 1945. Deux adolescents se voient confiés à de parfaits et troubles inconnus de façon tout à fait inattendue par leur parents en partance vers de lointaines contrées pour des raisons professionnelles. Débute alors une vie mi bohème, mi-voyou, au charme indéniable, et qui tranche radicalement avec l'existence ronronnante et ordonnée qu'ils menaient auparavant. Mais comment se construire une vie d'adulte après un abandon aussi brutal ? Comment avancer sereinement en découvrant peu à peu la face cachée de ses géniteurs et surtout celle de la mère adorée à un âge et une époque où tout ne tient qu'à un fil ? Un roman brillant à l'atmosphère aussi nébuleuse que les brumes de Londres.


18,00
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

Quand Carmen, avocate franco-roumaine, apprend le décès du Grand Poète, son mentor, cela provoque chez elle une sorte d'arrêt sur image, une résurgence de l'année 1989, année de ses 10 ans. En cette époque charnière pour l'Europe, Carmen est encore citoyenne roumaine et en même temps qu'elle se remémore mois par mois, de mars jusqu'à décembre, son quotidien ponctué par les enregistrements audio de sa mère obsédée par l'Ouest et les rapports psychiatriques de sa grand-mère folle à lier, elle relate les évènements qui ont mené à la chute inéluctable du couple dictatorial et l'ont conduite au Grand Poète dissident, incarnant l'avènement (avorté) d'un règne de poètes. Dans le style enlevé et audacieux qui la caractérise , Irina Téodorescu signe un roman original, un brin autobiographique, hanté par le fantôme du communisme, peuplé d'animaux (pas poètes mais honnêtes) et de personnages loufoques aux destins entravés par la dictature.


Le Livre de poche

7,90
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

Aliénor d’Aquitaine fut l’une des reines les plus influentes de l’Histoire de France et d’Angleterre. De France, parce que cette jeune fille sensuelle et cultivée épouse en 1137 Louis VII. D’Angleterre ensuite car, deux mois après l’annulation de son mariage avec ce roi bigot et empesé, elle lie son destin et ses terres au fougueux Henri II Plantagenêt. C’est par la voix du fils préféré, le très charismatique Richard Cœur de Lion, que cette femme forte et ambitieuse prend vie sous nos yeux et soulève trois de ses fils contre leur père Henri dans cette période appelée la Révolte qui la conduira à quinze années de captivité. Comme dans Le Roi disait que j’étais diable (où il est question du couple fort mal assorti Louis/Aliénor) Clara Dupont-Monod fait palpiter dans ces pages exaltantes l’amour d’une mère (pourtant froide et distante) pour son fils.