Archives du vent

Pierre Cendors

Le Tripode

  • Conseillé par
    22 octobre 2015

    Une rêverie délicate

    Il s’agit de film, d’un réalisateur (Egon Storm), et de ses personnages. Il s’agit de vie et de poésie. Un manière aussi de revisiter notre propre culture cinématographique, picturale et littéraire. Un roman rempli d’une rêverie délicate. Pierre Cendors joue avec sa plume et manie décidément bien les mots ainsi que son lecteur. Une perle.


  • Conseillé par
    14 octobre 2015

    Ecran noir sur page blanche

    Tout d’abord il y a la beauté de l’objet-livre avec sa couverture de papier mat où Louise Brooks, dans une scène de « Pandora’s box » de Pabst, vous harponne d’un regard intense que seule une star du cinéma muet peut offrir à une caméra. Vous l’ouvrez et tombez sur une page toute noire où il est inscrit « Ouverture au noir », terme technique de cinéma pour décrire l’image qui apparaît progressivement. Ces pages vous les retrouvez, rythmant les différentes parties du livre comme un effet de scansion qui accompagne le fil tendu d’une narration sous tension. Vous êtes séduit. Tout, dans l’objet, semble si raffiné, qu’on y plonge avec curiosité.

    Et ce livre, « Archives du vent », tient toutes ses promesses. Il est éblouissant tant au niveau du style que de son histoire, hypnotique. Pierre Cendors, dont c’est le cinquième roman, reste injustement méconnu. De lui, on ne sait pas grand-chose.

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