La Part des flammes

Gaëlle Nohant

Héloïse d'Ormesson

  • Conseillé par
    25 mars 2016

    Une tragédie méconnue

    Qui connait l'incendie du bazar de la charité à Paris en 1897? peu de monde.
    Evènement passé sous silence car il s'inscrit dans une période de progrès social et économique où la France brillait avec les expos universelles, la découverte du cinématographe, la fée électricité et le gaz. De plus, l'incendie a surtout couté la vie à des femmes et des enfants; êtres qui étaient relégués au second rang à cette époque.
    Roman picaresque et romanesque, on s'attache vite aux différents personnages qu'ils soient de l'aristocratie ou du peuple. Belle peinture de la société de la fin du XIXème qui expose la condition féminine mais qui ne dévoile pas assez les droits des femmes.


  • 30 mars 2015

    Paris, Mai 1897. Toutes les femmes de l’aristocratie se rendent au Bazar de la Charité, rue Jean Goujon afin de participer à une vente de charité. Parmi elles la duchesse d’Alençon, petite sœur de l’impératrice Sissi : elle se donne totalement à cette œuvre de bienfaisance. Elle est entourée de 2 femmes peu habituées à cet univers : Violaine de Raezal, veuve au passée sulfureux, rejetée par ses pairs et les enfants de son mari, et en quête de reconnaissance sociale, et Constance d’Estingel, une jeune fille aux aspirations très fortes face à la foi : elle vient de rompre ses fiançailles, confirmant son côté rebelle tant face à ses parents qu’aux conventions sociales.
    Ce 4 Mai, un cinématographe, utilisé pour la 1° fois dans cette enceinte, prend feu : c’est l’embrasement total du Bazar de la Charité. Le piège des flammes se referme, 120 personnes meurent dans des souffrances atroces, la majorité des victimes étant des femmes. La tragédie va faire basculer le destin de ces 3 femmes.
    Gaëlle Nohant nous dépeint, à travers l’âme de chacun des personnages, le Paris de la fin du XIX° siècle : la description de l’excès de certains médecins aliénistes, l’obsession de la pureté des filles et enfin le monde de la presse en plein essor. Le récit est rythmé grâce à une aisance de l’écriture qui nous entraîne dans de profondes réflexions. Ce roman est écrit avec imagination et vivacité, chacun des personnages est passé au crible avec une grande finesse. On s’approprie les personnages.
    Bref à lire sans modération, à conseiller autour de soi le plus possible.


  • Conseillé par
    19 mars 2015

    Paris brûle-t-il ?

    Mai 1897. Où se pressent donc la duchesse Sophie d’Alençon, la comtesse Violaine de Raezal et la délicieuse Constance d’Estingel ? La fleur de l’aristocratie parisienne court vers la rue Jean Goujon à Paris où a lieu tous les ans au Bazar de la charité la plus mondaine et la plus brillante des ventes de bienfaisance. Pour certaines, il s ‘agit d’ un pas important vers la respectabilité, pour d’autres il faut y être vue tandis que quelques unes espèrent y retrouver en secret un galant …Mais un incendie terrible se déclare et en quelques minutes l’endroit se mue en un charnier. Très vite, la liste des portés disparus s’allonge. C’est toute la noblesse française qui pleure ses morts, ses blessés, ses défigurés à jamais. Constance qui vient de rompre avec son fiancé Lazlo par foi religieuse, est blessée et choquée.

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