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    4 juillet 2013

    Pour sa dixième enquête, Adamsberg va se rendre tout près de chez moi, dans l'Eure. De mystérieux liens semblent relier des reliques volées, des cerfs éventrés et la profanation de sépultures. Un nouveau est là pour épauler l'équipe, un nouveau qui intrigue par son aspect physique, ses cheveux sont partiellement roux, par son langage particulier puisqu'il cite Racine à tout bout de champ et surtout parce que très vite, on comprend que son histoire est liée à Adamsberg. Celui-ci est désormais séparé de Camille, avec qui il entretient des rapports frôlant désespérément la camaraderie. Et il tente de s'occuper de leur fils. Il ne s'en sort d'ailleurs pas si mal.

    Je sortais du dernier Indridason quand j'ai commencé ce Vargas. C'est peut-être pour cela que je n'ai pas été aussi emballée que d'habitude. Pourtant, j'ai beaucoup souri au début, je me suis d'ailleurs dit que l'humour était une vraie différence entre ces deux auteurs. Je me suis même esclaffée dans la rue en écoutant une scène qui révèle la rivalité entre les hauts et les bas-normands, rivalité dont nous jouons parfois, Enna et moi. Parmi les autres points positifs, je noterais le personnage du nouveau, son histoire et les vers de Racine. Pour le reste, je trouve qu'il y a tout de même quelques incongruités dans la manière de résoudre certains problèmes, comme cette histoire du chat et de sa maîtresse et je n'ai pas trouvé l'histoire aussi intéressante que d'habitude. J'ai assez vite deviné l'identité du coupable mais cela n'a pas été une gêne. Je pense que c'est le Vargas que j'ai le moins aimé, mon préféré restant "Debout les morts", le premier que j'ai écouté. Il faut préciser que c'est mon quatrième Vargas et que je les ai tous écoutés. J'ai pensé à Karine parfois et à ses réflexions sur le tome qui se déroule au Canada car en effet, c'est ici aussi bourré de clichés sur les normands avec des phrases commençant par "Comme tous les normands", mais ça m'a plus amusée qu'agacée.