Connemara

Nicolas Mathieu

Actes Sud

  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    26 mai 2023

    Dans l’est de la France, l’ambitieuse Hélène, dont le couple semble battre de l’aile, se remémore ses souvenirs d’enfance entre Épinal et Nancy. Un roman social sur le corps et la sexualité qui met en lumière le contraste entre une France parisienne des écoles de commerce et une France modeste un peu oubliée.


  • Conseillé par (Librairie Un livre à soi)
    19 mai 2023

    "Là-Bas, au Connemara on dit que la vie c'est une folie..."
    Sur fond de Sardou, Nicolas Mathieu nous emmène dans l'est de la France, ou Hélène s'ennuie et où Christophe avance paisiblement. Ils ont 40 ans et envie de tout envoyer bouler, et c'est tant mieux, il n'est jamais trop tard !
    Un gros coup de cœur pour ce duo un peu mal assorti qui vous touchera forcément !

    Elsa


  • Conseillé par (Au moulin des Lettres)
    16 mai 2023

    40 ans, l'âge des possibles et des regrets...

    40 ans, l'âge de tous les possibles !

    Si 40 ans est l'âge des bilans et des encore possibles revirements, c'est aussi l'âge des premiers regrets, celui où l'on constate chaque matin que sa jeunesse s'éloigne, celui aussi des responsabilités qu'on a endossées au fil des années pour tenter de coller le mieux possible à ce qu'on pensait être la "réussite".
    Hélène en est là, à ce carrefour de la vie où tout lui pèse de plus en plus, et si elle s'est bien arrachée à son milieu grâce à des études supérieures qui l'ont menée au salaire conséquent qu'elle visait et à
    l'appartement cossu dont elle rêvait, elle se rend compte qu'elle n'en retire qu'une satisfaction superficielle. Au-dedans, c'est le vide sentimental, l'angoisse du quotidien à gérer, la fatigue du boulot où il faut se montrer un peu plus prédatrice et un peu plus rusée chaque jour pour se maintenir à la hauteur des attentes du boss, et des désirs malgré tout encore bien vivants.
    C'est en retrouvant Christophe, un béguin de lycéenne, qu'elle va croire qu'avoir 40 ans ce n'est pas que cela.
    Le sujet du roman pourrait être réduit à cette trame mais ce serait oublier tout ce que Nicolas Mathieu analyse si finement, comme dans ses précédents romans : le monde du travail -ici une société de consulting et le monde des commerciaux-,
    les relations de couple et celles au sein des familles, les soifs de bière et d'autres choses, les amitiés de l'adolescence, ses petites rébellions et ses rêves à assouvir, le quotidien de ceux qui triment. Un très beau roman et du grand style !


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    13 mai 2023

    C'est quoi réussir sa vie ? Être à sa place ? Par les voix d'Hélène et Christophe, Nicolas Mathieu interroge sur le temps qui passe, sur cette génération en quête de reconnaissance sociale et en proie à ses contradictions, le tout en chantant Sardou à tue-tête.
    Nostalgique et bouleversant à la fois !


  • Conseillé par (Librairie Page et Plume)
    9 mai 2023

    Passion simple

    Un roman noir adapté avec succès à la télévision, un deuxième roman qui obtient le prix Goncourt, c'est dire si ce troisième roman de Nicolas Mathieu était attendu ! Il vient de paraître dans la collection poche d'Actes sud : Babel.

    Le résultat est-il à la hauteur de l'attente? Oui !

    On retrouve des terres et des personnages qu'il connaît bien : l'Est de la France, cette France périphérique, faite de petites villes, où les espoirs et les rêves se heurtent au mur de la réalité, de l'héritage social et des responsabilités, qui viennent trop vite, trop tôt. Mais aussi le milieu de l'openspace, du "benchmark" et des "confcall", ces métiers où aucune faille n'est permise, où il faut se faire toujours plus inhumain.

    Deux êtres, au mitan de leur vie, se retrouvent et avec ces retrouvailles les souvenirs d'adolescence resurgissent. Une passion simple, un pas de côté qui cristallise tous les doutes et les failles de cet âge où l'on subit une double responsabilité: s'occuper des enfants, et désormais aussi des parents.

    Un roman passionnant, sensible, d'une grande justesse qui confirme, s'il le fallait encore, le talent de cet auteur.

    Aurélie