L'Octopus et moi

Erin Hortle

Dalva

  • Conseillé par (le Carnet à spirales)
    14 août 2021

    Un roman qui m'a tout de suite transportée en Australie dans les contrées de Tasmanie. Mais je ne saurais pas comment le décrire, il est inclassable ! Plusieurs intrigues, plusieurs personnages se mêlent et s'entremêlent sur fond de pêche intensive, de tiraillement entre traditions et d'écologie, et de tétés tricotés (?!). L'idéal serait de le lire au bord de l'océan, de piquer une tête entre chaque chapitre, mais juste le lire sera suffisant pour s'immerger totalement... Premier roman pour cette autrice australienne : une réussite !


  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    12 juillet 2021

    Ce texte m a profondément émue et je découvre avec plaisir une nouvelle maison d'édition DALVA qui a pour particularité de n'éditer que des femmes et met en lumière de nouvelles voix de la littérature étrangère.

    Lucy vit dans un cadre idyllique, une presqu'ile de Tasmanie. Une nuit elle essaie de sauver une pieuvre et cette rencontre va changer son existence...sur fond de reconstruction et quête de soi, des questionnements sur l'écologie, du réchauffement climatique, l'autrice nous dresse un magnifique portait de femme...


  • Conseillé par (Nouvelle Librairie Sétoise)
    5 juin 2021

    Un roman puissant et bouleversant

    Roman puissant et bouleversant comme une lame de fond qui aborde avec une très grande originalité les enjeux contemporains des rapports homme-femme et humain-animal. Dépaysement et émotion !


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    21 mai 2021

    Alors que Lucy vient de guérir d'un cancer du sein, alors qu'elle est perdue dans un corps qui n'est plus vraiment le sien, arrive une pieuvre...
    Une petite pieuvre, à huit tentacules, qui traverse la mer pour pondre ses oeufs et mourir en les protégeant.
    Et c'est alors que Lucy et la pieuvre vont se rencontrer, s'aider et même (oui!) s'aimer.

    Lorsqu'on sort d' "Octopus et moi", on a les lèvres couvertes de sel, on sent les algues et les embruns marins dans les cheveux.
    Quand on sort de ce roman, on a qu'une seule envie... C'est de VIVRE !!

    Pauline


  • Conseillé par (Librairie Page et Plume)
    30 avril 2021

    Le corps de la bête

    Comment se reconstruire lorsqu'on a vécu un moment difficile, qui nous a marqué dans la chair ? Comment appréhender physiquement et psychologiquement son nouveau corps ? Comment garder pieds quand tout s'effondre?
    Peut-être en observant, côtoyant, se fondant, dans l'univers des animaux aquatiques et plus particulièrement les pieuvres. Ces animaux fascinants, mystérieux, méconnus, incroyables.
    Un roman troublant qui mêle une histoire forte et un univers biologique passionnant.
    Premier roman d'une nouvelle maison d'éditions qui mettra les femmes à l'honneur, la Nature et les sentiers de traverse.
    Une très belle découverte!

    ~~ Aurélie ~~


  • 27 septembre 2021

    C'est un roman très singulier dans une nouvelle maison d'édition @editions.dalva qui publie exclusivement des femmes. Je n'avais lu aucune critique mais en librairie la notion du corps de femme et le parallèle à l'animal m'intriguait.

    C'est le destin chamboulé de Lucy, en rémission d'un cancer du sein. Elle est reconstruite en bimbo et vit mal ce nouveau corps conforme au désir masculin de son compagnon. Elle va croiser la tragédie impliquant une pieuvre qui tente de sauver ses oeufs.

    C'est un peu barré dans la première partie puis Erin Hortle, australienne, amoureuse de l'océan raconte combien d'épreuves un corps, celui de la femme, peut endurer.

    Son couple se délite. Ses seins siliconés s'effacent. Des tatouages de pieuvres vont couvrir les cicatrices.

    Parfois c'est la pieuvre qui raconte la psyché féminine. La force du texte réside dans cet impact entre les espèces, humaines et animales.

    J'ai nagé dans ce roman, dans les vagues de Tasmanie sans jamais me noyer. C'est un roman féministe subtil mais surtout environnementaliste.

    La transformation par l'épreuve attendue, mais vraie.

    Les pieuvres veulent dire quelque chose pour elle. Quelque chose qui parle de sacrifice féminin, de persévérance, de la futilité de tout ça, quelque chose qui dit que nos corps peuvent rater, et pourtant on continue comme on peut.

    Au creux du texte, Lucy met la vie des pieuvres en bocal. La pieuvre se régénère après un membre arraché.

    Qu'en est-il de la femme?