• Conseillé par (Librairie La Galerne)
    11 juin 2021

    Une belle découverte

    Berthe va, avec son mari Eugène Manet, passer quelques jours à la campagne. La peintre va choquer l’entourage : elle est crue, nature, impudique, déterminée. Et de la volonté, il lui en faut beaucoup pour faire sa place en temps que femme dans ce milieu artistique tellement masculin !
    Une belle découverte !


  • Conseillé par (Nouvelle Librairie Sétoise)
    2 avril 2021

    Coup de cœur !

    Que se cache-t-il sous la vie en apparence morne de Berthe Morisot ? Il faut toute la liberté et le talent de Mika Biermann pour imaginer et nous raconter de si troublante façon 3 nuits hors de l'atelier et de la ville au plus près de la vie et du désir...


  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    21 janvier 2021

    Une ode à la peinture et au corps

    Au cœur de ce roman empreint d'une très grande sensualité, c'est avant tout le corps qui mène la danse. Le jour c'est lui qui sert de modèle au travail de l'artiste mais, au milieu de la nuit, il est aussi synonyme de plaisir.

    Dans ce court texte d'une grande richesse langagière, le personnage de Berthe Morisot au départ effacé prend ensuite le pouvoir sur ceux qui l'entourent. Nine, le modèle reste énigmatique et Eugène, le mari de la peintre semble hors cadre.

    Découvrez avec gourmandise cette pépite de la rentrée littéraire d'hiver.


  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    21 janvier 2021

    Une ode à la peinture et au corps

    Au cœur de ce roman empreint d'une très grande sensualité, c'est avant tout le corps qui mène la danse. Le jour c'est lui qui sert de modèle au travail de l'artiste mais, au milieu de la nuit, est aussi synonyme de plaisir,
    Dans ce court texte d'une grande richesse langagière, le personnage de Berthe Morisot au départ effacé prend ensuite le pouvoir sur ceux qui l'entourent. Nine, le modèle reste énigmatique et Eugène, le mari de la peintre semble hors cadre.
    Découvrez avec gourmandise cette pépite de la rentrée littéraire d'hiver.


  • Conseillé par (Librairie Page et Plume)
    8 janvier 2021

    Portrait de femme

    Avec ce deuxième volet sur les peintres impressionnistes, Mika BIERMANN nous propose une nouvelle incursion dans l'atmosphère d'une femme, Berthe MORISOT, haute figure féminine de l'impressionnisme. Son portrait haut en couleur, peigné avec tendresse et délicatesse nous invite dans une intimité de décors et de corps.
    Les mots choisis, virevoltent, dansent, amusent et bousculent, baignés d'une lumière, brossés au pinceau pour rendre compte de ce génie de la peinture qui a su composer auprès de ses comparses tels que Renoir, Manet, Monet et Degas...
    Subtil et grisant.
    ~~Catherine ~~


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    1 mars 2021

    Eclairant.

    C’est un rectangle blanc. En toile. Berthe Morisot y dépose des touches de peinture, du vert, de l’ocre, du jaune. Apparait peu à peu sous les traces des brosses la silhouette d’un homme, fin, raide, guindé dans sa redingote noire. Elle peint Eugène Manet, son mari depuis quelques mois, le frère du célèbre peintre Edouard. Il est à l’image de l’homme de cette fin de siècle, grand bourgeois, corseté dans un rôle de mari reproducteur, géniteur de la descendance. Le sommeil à la maison, le plaisir dans les bordels. On appelle cela la pudeur.

    C’est un rectangle blanc. Une feuille de papier. Mika Biermann y dépose des mots, des mots de couleur, des mots de chaleur, des mots d’ombre et de lumière. C’est l’été, le jeune couple quitte Paris en train pour se rendre à la campagne dans une maison familiale. C’est le moment de quitter les habits de la ville et de laisser la parole voler dans la moiteur estivale. Mots et couleurs se mélangent.

    Et puis il y’a Nine, petite et jeune villageoise délurée, libre comme l’air, battue par son père, indépendante et fière, celle dont tous les hommes du village rêvent, y compris le curé dans sa soutane usée. Berthe aimerait bien peindre la sauvageonne, elle est belle, tellement belle sans corset, sans chapeau, sans ruban autour du cou, ce ruban qui fait parfois penser à un collier, à une prison. Alors l’aventure de la peinture, du mystère des touches qui tracent des courbes mais montrent aussi la peau, des pinceaux qui frôlent la toile mais caressent également la courbure d’une épaule, ouvre à Berthe des nouvelles perspectives, de nouvelles expérimentations.
    Les nuits, et le noir qui n’est pas noir mais « un savant mélange de bleu, de vert, et de rouge » vont libérer l’imagination de Berthe. A Paris, modèle de celui qui n’était pas encore son beau frère, Berthe est passée de l’autre côté du chevalet. Là, à l’étage, dans la chambre aux fenêtres grandes ouvertes, elle va passer de l’autre côté de la vie. Celui du Plaisir, cet enfant d’Eros et de Psyché.

    Aux « petites virgules de peinture », se mêlent les mots de Mika Biermann. Le style magnifique de précision, de poésie de l’auteur avait déjà subjugué le lecteur dans « Trois jours dans la vie de Paul Cezanne ». Il récidive ici faisant d’un simple voyage en train, un moment de poésie pure, d’une baignade dans une rivière, un tableau de Courbet, d’un ciel tourmenté par les nuages un tableau de Corot. Aux touches légères, transparentes de Berthe Morisot, il ajoute la volatilité de ses mots, aux couleurs d’été.

    Dans « Berthe Morisot au bouquet de violettes » Edgar Manet peint sa belle soeur figée, vêtue de noir, bourgeoise. Dans son récit l’auteur lui enlève son chapeau, lui dénoue ses cheveux pour les faire couler, telle l’eau d’une fontaine, sur ses épaules nues. Deux images pour une femme d’exception que révèle, plus qu’une longue biographie, un récit magnifique.

    Eric