Division avenue

Goldie Goldbloom

Christian Bourgois

  • Conseillé par (Les Saisons)
    31 mars 2021

    Surie a 57 ans, 10 enfants, de très nombreux petits-enfants et bientôt un arrière-petit-enfant. A son immense stupéfaction, elle est aussi enceinte de jumeaux. Surie et sa famille sont juifs orthodoxes et vivent dans un quartier de Brooklyn complètement fermé sur lui-même et au monde. Cette grossesse, miraculeuse ou maudite, va permettre à Surie d'ouvrir les yeux sur son passé et d'entrouvrir une porte sur l'extérieur.


  • Conseillé par (Nouvelle Librairie Sétoise)
    19 mars 2021

    Un véritable coup de cœur !

    Un très beau portrait d'une femme discrète, humble, attachante et touchante issue de la communauté juive orthodoxe. Une belle découverte pour ce roman féministe.


  • Conseillé par (le Carnet à spirales)
    22 janvier 2021

    Une plongée au cœur de la communauté juive hassidique qui ne peut laisser indifférent tant l'esprit communautaire dirige la pensée, les vies. L'art de protéger la communauté au détriment de l'individu. Cela peut d'ailleurs parfaitement s'inscrire dans notre actualité. Le personnage est Surie Eckstein, 57 ans, 10 fois mère, 20 fois grand-mère environ... qui est enceinte de jumeaux ! Elle ne peut le dire et donc se tait, se terre dans ce silence, le tout rythmé par les fêtes et rites religieux, hallucinant par leur nombre, par l'opulence des mets. Et puis il y a Lipa, ce fils homosexuel, renié, rejeté puis retrouvé pendu... Un grand livre, dur à refermer, absolument impitoyable, profond mais aussi drôle par instant soit volontairement soit par le côté absurde de certaines situations. Se taire pour protéger...


  • Conseillé par
    26 avril 2021

    communauté juive

    Nous découvrons Lipa par petites touches, au gré des souvenirs de Surie.

    J’ai aimé suivre Surie, cette grand-mère à cent lieu de s’imaginer avec des bébés de nouveau.

    J’ai aimé son mari, aveugle concernant l’état de sa femme.

    J’ai senti le poids de la tradition, qui se fait joyeuse pendant les fêtes. Mais qui oblige aussi les femmes à se raser la tête et porter à toutes heures soit des perruques, soit des foulards (ou les deux).

    J’ai senti le poids du regard des autres sur Surie, qui l’empêche de parler.

    J’ai aimé que Surie aide les mères juives de Manhattan, leur traduisant les propos des médecins de l’hôpital.

    Un roman sur le mensonge qui peut anéantir des familles et des vies.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des bougies qui doivent être traditionnellement en cire d’abeille.