Mauvaises herbes, Roman

Dima Abdallah

Sabine Wespieser Éditeur

  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    8 novembre 2020

    Un père et sa fille, un magnifique matériau pour un des plus beaux premiers romans de cette rentrée littéraire.
    Le roman débute sous les bombes à Beyrouth en 1983 au moment où cette petite fille sort de l'école en serrant la main de "son géant". En quelques lignes, on ressent les émotions partagées de ces deux êtres qui n'ont pas les mots pour se parler. Les gestes sont là mais les non-dits et les silences vont cristalliser leur relation.
    Les mauvaises herbes vont pousser sur leurs balcons respectifs lorsque, devenue adulte, elle partira à Paris et que lui, le père fera le choix de rester au Liban .
    Un véritable coup au cœur pour ce roman qui comblera toutes vos attentes notamment celle d'une écriture poétique et sensible.


  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    8 octobre 2020

    Une fille et son père, deux voix pour dire l'angoisse de la guerre, l'exil, la distance et le passage à une autre langue...
    Un premier roman beau et pudique sur le Liban, la filiation et la force des mots - de la poésie.
    Une vraie découverte de cette rentrée !


  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    7 juillet 2020

    Très beau premier roman

    Deux voix s’expriment dans ce très beau premier roman : celle d’une fillette si particulière qui grandit tout au long de cette histoire et celle de « son géant », son père protecteur. Ce lien si fort va être brisé par la guerre du Liban et l’exil.
    Dima Abdallah décrit parfaitement la perte, la séparation, le sentiment de culpabilité mais surtout l’amour qui unit un père et sa fille.


  • Conseillé par
    4 septembre 2020

    Amour d'une fillette pour son Géant

    Ecriture dense mais hypnotique : on retient son souffle dans la lecture de ce cri d'amour étouffé pour un pays déchiré, pour un père adulé.
    Grandir dans la guerre civile de Beyrouth laisse des blessures .... Que deviendra en exil cette peau de chagrin déracinée et colonisée par le passé ? Dima Abdallah nous le raconte dans un roman captivant, émouvant, puissant.
    NB : A lire le point de vue de l'auteure : https://www.lorientlejour.com/article/1224306/dima-abdallah-et-lexil-interieur.html


  • 28 août 2020

    On retient son souffle dans l'espoir du premier mot

    "Une enfant de 6 ans vit à Beyrouth, en pleine guerre. Malgré les périls, la seule présence de son père suffit à la rassurer. Ce dernier lui transmet son amour des plantes. Mais, lorsque le reste de la famille fuit le pays, il refuse de quitter sa terre. Arrivée à Paris à 12 ans, la jeune fille fuit la mélancolie en se réfugiant auprès des arbres et des fleurs. Ce roman nous emporte dans un tourbillon d'émotions fortes sans nuance et qui vous chamboulent. Cette relation entre un père et une fille difficile, tous deux sont incapables de mettre des mots à leurs maux, qui les sauveraient pourtant. Mais cette fusion qui ne s'est jamais faite entre eux ne se fait pas non plus avec les autres. Inadaptés et malheureux, nous rentrons au cœur de leurs tourments dans un huis clos ou le dialogue ne commencera jamais.
    Ecrit avec délicatesse, le roman se lit d'une traite, on retient son souffle dans l'espoir du premier mot. "