La Mer à l'envers

Marie DARRIEUSSECQ

P.O.L.

  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    31 octobre 2019

    Rose ou la naissance d'une héroïne moderne. Car quand Rose, lassée de sa vie artificielle, "Hors sol", se confronte à la réalité, elle se métamorphose. Sa vie de couple, sa vie professionnelle, son rapport au monde seront profondément bouleversés. En décidant de prendre sa vie à bras le corps et de s’inscrire dans son temps, Rose entre en résistance.
    Positif et gai, un hymne à l'engagement!


  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    31 octobre 2019

    Rode ou la naissance d'une héroïne moderne. car quand Rose, lassée de sa vie artificielle "hors sol" se confronte la réalité, elle se métamorphose. Sa vie de couple, sa vie professionnelle, son rapport au monde seront profondément bouleversés. En décidant de prendre sa vie à bras le corps et s'inscrire dans son temps, Rose entre en résistance.
    Positif et gai, un hymne à l'engagement !!


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    29 octobre 2019

    Rose est psychologue et fait une croisière en Méditerranée avec ses deux enfants. Elle assiste une nuit au sauvetage d’une embarcation de migrants. Le regard de Rose croise celui de Younès, jeune Nigérien à qui dans un élan elle donne le portable de son fils. Ce téléphone sera le fil invisible qui va les relier au long des semaines et des mois. Rose va hésiter longtemps avant de se lancer et de tenter le véritable sauvetage de Younès.
    Dans ce roman, Marie Darrieussecq interroge avec lucidité notre place dans le monde, notre empathie, nos peurs, sans pathos ni angélisme. Nous suivons la narratrice dans ses questionnements, ses fantasmes, ses hésitations, ses angoisses sur un chemin qui la mènera du confort d’un paquebot de croisière à un camp de migrants à Calais. Un voyage qui sera également pour Rose un accomplissement et la révélation d’un don, celui de soulager et peut-être de guérir.
    Faisant alterner prose poétique, détails du quotidien, référence aux mythes et enquête documentaire, Marie Darrieussecq fait aussi de ce roman un très beau portrait de femme.
    Annie, lectrice de la rentrée littéraire


  • Conseillé par
    22 septembre 2019

    Prendre le large

    Pendant les vacances de Noël, Rose, psychologue, bobo parisienne
    quadragénaire, est en croisière sur la Méditerranée avec ses deux enfants mais
    sans son mari qui boit un peu trop. Notre héroïne se pose d’ailleurs beaucoup
    de questions sur son couple qui tangue et sur leur futur déménagement à Clèves
    au Pays basque, le village natal de Rose. Une nuit, entre la Lybie et
    l’Italie, le paquebot vient en aide à un chalutier en détresse rempli de
    migrants. Comme d’autres croisiéristes, Rose assiste au sauvetage des
    naufragés et à la mort tragique de certains d’entre eux, le regard aimanté par
    un adolescent nigérien, Younès, à qui elle donnera le téléphone portable de
    son fils, se liant au sort du jeune réfugié débarqué en Sicile.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    19 septembre 2019

    Accompagnée de ses deux enfants Rose part en croisière en Méditerranée. Son mari qui boit de trop et trop souvent n'est pas venu mais cette coupure est une bonne chose pour Rose, elle a besoin de faire le point. Une nuit, le paquebot « un immeuble flottant (..) une ville rêvée, l’utopie à la portée des déambulateurs » recueille des migrants en pleine mer. Rose donne à un jeune migrant nigérien Younès le téléphone portable de son fils. C’est sa façon d’aider.

    Ce geste partant d’un bon sentiment sans attendre un retour quelconque et sans chercher à paraître courageuse ou héroïque est un point d’ancrage. Dans la vie de Younes et dans celle de Rose. Ce personnage féminin s’interroge sur sa vie, sur ce qu’elle transmet à ses enfants et sur son couple. Loin d’être un cliché, Rose est un personnage contemporain par ses fragilités, ses réflexions, avec toutes ses ambiguïtés, tiraillée par l’envie d’en faire plus et celle de se protéger. De protéger sa vie et sa famille.

    Ce sujet d’actualité est traité sans pathos ou larmoyant par Marie Darieussecq. Elle fait preuve d’un ton loin d’être grave où elle réussit à placer de la légèreté, à nous faire sourire et à rendre hommage à ceux et à celles qui tendent une main pour aider malgré tout. Sans leçon de morale ou de jugement, la politique migratoire est abordée par le prisme de Rose si proche de nous mais que que n'ai pas entièrement comprise.

    Au final, il m'a manqué la petite musique et la grâce d'"Il faut beaucoup aimer les hommes". Et cette fois ci malgré une belle humanité sans fard , Marie Darrieussecq n'a pas réussi à me convaincre totalement.