Coup de vent, Roman

Gros coup de coeur du Moulin des Lettres pour un roman de Mark Haskell Smith paru aux éditions Gallmeister en 2019.
Ce roman d'action démarre à Wall Street dans les bureaux branchés
d' Interfund, une grosse boîte de traders qui manient l'argent des autres virtuellement, en virtuoses des marchés financiers. Tout semble rouler pour Bryan Leblanc (mais où Haskell Smith est-il allé chercher un nom pareil?), la perle des traders que son patron imagine un jour à la tête de l'affaire. Mais Brian n'est pas tout à fait la copie conforme de ses petits camarades de travail et il va nous le démontrer très vite... Plein de péripéties et de rebondissements sanglants qui nous embarquent des îles Hawaïennes aux îles grecques, ce roman noir est succulent, plein d'humour, à déguster en ou hors confinement .

Un trader de Wall Street règle sa crise existentielle en décampant dans les Caraïbes après avoir détourné plusieurs millions de dollars. Sa directrice, un agent de sécurité et un ancien privé se lancent à ses trousses. Partez d’un coup de vent dans ce thriller caustique aux rebondissements décapants et dérapages sanglants !

Neal Nathanson se réveil seul au milieu de l'océan, dans un bateau en train de couler. Seul avec dix millions de dollars en liquide. Récupéré au dernier moment par une navigatrice, il retrace les évènements qui l'ont amené jusque là. Il sera question d'un loup de Wall Street avec les yeux plus gros que le ventre, d'une professionnelle de la finance déprimée par son mariage, qui n'a même pas encore eu lieu et d'un détective privé de petite taille. Il y aura aussi des plages de sable fin, des cocktails alcoolisés, des coquillages et des harpons. Voilà de quoi embarquer dans un roman noir déjanté, où les héros n'existent pas.

Un roman drôle et grinçant une course-poursuite haletante autour des Caraïbes pour retrouver rien moins que dix millions de dollars fauchés sans scrupules aucun par un trader auquel on ne peut s'empêcher de s'attacher un peu... enfin, pas trop, parce qu'à un moment, tout de même, il boit la tasse. Littéralement.