Les mafieuses

Pascale Dietrich

Liana Levi

  • Conseillé par
    16 septembre 2019

    Enquête, mafia

    Les règlements de compte façon mafia, ce n’est pas trop mon truc. Mais ce titre au féminin me faisait de l’œil depuis un moment.

    Je n’ai pas été déçue par cette famille : le père est aux soins intensifs suite à un AVC, mais a lancé un contrat sur la tête de sa femme si il mourait pour qu’ils restent à jamais unis, même décédés (c’est beau, hein ?)

    La fille aînée a repris le business de la drogue dans la ville en fournissant les camés via sa pharmacie. Et elle compte bien ouvrir des succursales.

    La cadette c’est elle lancée dans l’humanitaire pour rompre avec papa, mais s’aperçoit que dans ce milieu, les magouilles sont juste revêtues de bonnes intentions.

    J’ai aimé ce roman mené tambour battant où l’on suit ses trois femmes de caractères, les hommes étant soit morts, soit en maison de retraite.

    J’ai aimé l’inventivité de la couverture de la pharmacie, je suis sûre que ça peut marcher….

    L’auteure n’y va pas de mains mortes avec les associations humanitaires, ça sent le vécu.

    Une famille de mafieuses sans pistolet que l’on n’oublie pas.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la fille aînée achetant une balancelle pour son jardin dans l’optique de faire assoir dessus ses hommes de main. Jubilatoire !

    https://alexmotamots.fr/les-mafieuses-pascale-dietrich/


  • Conseillé par
    1 avril 2019

    À Grenoble, Leone Acampora, un vieux mafieux, est sur le point de rendre l’âme. Hospitalisé et dans le coma, ce n’est plus qu’une question de jours. La famille, c’est sacré et particulièrement dans la mafia. Parce que sa future veuve Michèle lui a été quelquefois infidèle, Leone a mis un contrat sur tête pour qu'elle l’accompagne dans sa dernière demeure.

    Mises au courant, ses deux filles Dina et Alissa se chargent de la protéger. Assumant parfaitement l’héritage familial, Alissa a en partie repris le flambeau de son père. Elle combine sa pharmacie et la vente de drogue. Ambitieuse, elle voit voit plus grand au niveau local : éradiquer la concurrence et régner sur le marché. Quant à Dina, si elle travaille dans une ONG, c'est une manière à ses yeux de racheter les mauvaises actions de sa famille. Même si les deux sœurs sont sur des longueurs d’onde opposées dans leurs choix, elles s’unissent pour contrer le projet de leur père. Ajoutez des crapules, des clans et vous obtenez ce polar entraînant aux accents féministes qui, non seulement fait sourire, mais engendre également des réflexions chez le lecteur.
    On ne s’ennuie pas une seule seconde avec ces héroïnes bien décidées à jeter un grand coup de pied dans la fourmilière masculine, c'est énergique et frais. Pascale Dietrich envoie valser les préjugés sur la gent féminine, étrille les systèmes patriarcaux et certaines ONG plus intéressées par l'argent que par leurs missions premières.
    Avec une écriture acérée et un humour espiègle, ce polar est savoureux et piquant comme il le faut. Une petite friandise à ne pas se refuser.

    "Heureusement, Michèle n'avait pas à se soucier de son avenir. Les veuves de mafieux ont droit à une pension et bénéficient d'un statut privilégié jusqu'à la fin de leurs jours. Dans le Système, les hommes morts sont aussi au moins aussi utiles que les vivants."


  • Conseillé par
    3 mars 2019

    **" Les Mafieuses " de Pascale Dietrich est le coup de cœur de la librairie La Lison à Lille
    dans [le quoi lire ? des libraires #58
    ](https://www.onlalu.com/2019/02/12/quoi-lire-58-coup-de-coeur-des-libra)et des librairies Payot en Suisse
    dans[ le quoi lire ? #60](https://www.onlalu.com/2019/02/26/quoi-lire-60-coup-de-coeur-avis-critique-libraire-40101)**

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